Une fois que nous nous sommes abandonnés à Jésus, nous n’avons plus aucun but qui soit le nôtre. O. Chambers

Trop facile à dire, pourrions-nous rétorquerons à Chambers.
Car à l’observation, dans la pratique de notre vie de tous les jours, il semble y avoir encore de gigantesques et longs boulevards à parcourir. Que ferons-nous de notre vieux MOI? En finirons-nous jamais? W. Nee pense que, « qu’une personne se consacre ou non dépend de la nature de son expérience au moment de son salut. Sielle considère sa foi dans le Seigneur Jésus comme étant une faveur pour le Seigneur, et sa foi enDieu comme une courtoisie enversLui, il sera impossible de parler àcette personne de consécration... »
Quelle idée! Comment peut-on penser faire une faveur au Seigneur en nous consacrant à Lui? Et, bien malheureusement, il se reflète de plus en plus dans l’Eglise aujourd’hui des comportements qui semblent confirmer de telles analyses. A se demander si on est consacré à soi, à nos buts ou à Dieu, poursuivant Ses buts. Y arriverons-nous?
En somme, le sujet du don de soi, de la consécration ne perd pas de son importance par ce que galvaudé par nos comportements. Il reste capital dans la marche chrétienne même si nous sommes toujours aussi nombreux à n’être point prêts du but, de Son but.
Toute ma vie,
Lui appartenir...

Le Servir, No 112, Fev 2017 - ZM